Qui aurait envie de vivre ça ?
Mais pour le moment je n’ai pas fini mon combat. Il n’est pas question de laisser Simon s’en tirer de cette façon. J’ai pris une avocate, une femme formidable, Maître Samia Meghouche, habituée des causes désespérantes ou désespérées, je ne sais pas trop. L’expertise médicale, après biopsie conclue à : « présence de silicone et de fils non résorbables ». Le professeur Laurent Lantieri, généreusement, va accepter de venir témoigner lors de l’expertise demandée par les tribunaux ; il me dit : « j’en ai marre de voir ces médecins CRIMINELS qui défigurent les patients… ».
Audition de Mmes Diane Mouratoglou et Samia Meghouche, membres de l’association « Ni Putes Ni Soumises » et avocates, sur la situation des jeunes filles et des femmes dans les cités et sur le projet de loi relatif à la lutte contre les propos discriminatoires à caractère sexiste ou homophobe.
La Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes a entendu Mmes Diane Mouratoglou et Samia Meghouche, membres de l’association « Ni Putes Ni Soumises » et avocates, sur la situation des jeunes filles et des femmes dans les cités et sur le projet de loi relatif à la lutte contre les propos discriminatoires à caractère sexiste ou homophobe.
“Nous regrettons qu’au nom de la liberté d’expression, on permette à un artiste de faire l’apologie de la violence à l’égard des femmes”, a ensuite commenté l’avocate de Ni Putes Ni Soumises, Me Samia Meghouche.
Ni Putes Ni Soumises, qui défend notamment les filles des quartiers populaires contre la violence et le machisme, n’était pas du même avis, sa présidente, Asma Guérifi, voyant dans cette chanson “un appel à la haine”.
“Une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son compagnon et ça, ce n’est pas fictif”, avait renchéri Me Meghouche, pour laquelle “on ne peut laisser dire tout et n’importe quoi”.
Mushtaq Amer Butt était jugé pour avoir brûlé Chahrazad Belayni, en novembre 2005. Les traditions des deux familles, pakistanaise et marocaine, ont été au cœur du procès. Chahrazad la Marocaine et Amer le Pakistanais auraient volontiers tu le poids de leurs traditions familiales. Par la voie de son conseil, Me Samia Meghouche, – avocate de l’association Ni putes ni soumises, dont elle est devenue vice-présidente d’honneur –, Chahrazad avait sollicité le huis-clos. Il lui a été refusé. “M. Butt ne répond pas de faits d’atteintes aux mœurs qui donnent accès, de droit, au huis-clos”, a rappelé le ministère public, suivi par la cour.
La jeune fille, chez qui l’agression a laissé d’importantes séquelles physiques et psychiques, “essaie de ne pas être dans la haine mais elle ne lui pardonne pas: c’est toute sa vie qui est gâchée même si elle n’est pas morte”, rapporte Me Samia Meghouche. Pendant l’instruction “son état psychologique n’a pas permis une confrontation”.
L’information du patient et son consentement aux soins se trouvent au cours de l’évolution, ces dernières années, de la relation médicale vers une plus grande autonomie de l’usager du système de santé. La nécessité d’obtenir son consentement pour tout acte médical expose le médecin à un refus. Il parait évident, ne serait-ce qu’au nom de la liberté individuelle, que la volonté du patient soit respectée. Toutefois, lorsque la vie du patient est en danger, le droit du malade de s’opposer à un traitement se heurte à l’obligation du médecin de sauver sa vie. La question de savoir si le respect de la volonté du patient implique pour le médecin l’obligation de laisser mourir celui qui refuse les soins s’est posée récemment de manière plus accrue dans le cas de refus de transfusion sanguine par conviction religieuse de la part des patients “Témoins de Jéhovah” hospitalisés dans des Ètablissements de santé publics.